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Préparer son voyage

iPhone Pocket : pourquoi la collaboration Apple x Issey Miyake a tout vendu en un temps record ?

Lancé à peine dévoilé, déjà disparu. L’iPhone Pocket, né de la rencontre entre Apple et la maison japonaise Issey Miyake, a déclenché un phénomène spectaculaire : mis en vente le 14 novembre, il était déjà introuvable sur apple.com quelques heures plus tard. Un succès éclair qui étonne autant qu’il fascine — surtout pour un accessoire que certains ont immédiatement surnommé… une « chaussette découpée ».

Quand Apple réinvente la poche… littéralement

À première vue, l’iPhone Pocket ressemble à un petit sac tout simple : une poche en maille 3D, souple, extensible, pensée pour accueillir tous les iPhone — du tout premier modèle au 17 Pro Max — avec assez d’espace pour glisser clés, porte-carte, écouteurs.
Apple le décrit comme un accessoire né “d’un morceau de tissu”, une sorte de prolongement textile de ton quotidien, sans zip, sans coque rigide, sans technologie embarquée.

Un objet minimaliste, presque brut, mais signé Issey Miyake. Et c’est là que tout commence.

Une collaboration qui fait parler, entre admiration et fou rire

Dès son annonce le 11 novembre, l’iPhone Pocket a enflammé les réseaux… mais pas vraiment dans le sens espéré.
Côté moqueries, le terme “chaussette découpée” est revenu en boucle — à tel point qu’il a fini par devenir le surnom semi-officiel de l’accessoire.
Un internaute résume l’ambiance :
« Les fans d’Apple sont prêts à payer n’importe quoi, du moment que c’est Apple. »

Même John Koetsier, collaborateur de Forbes et “fanboy Apple quasi-certifié”, s’est laissé aller à une pique : pour lui, l’iPhone Pocket est peut-être « le produit le plus raté d’Apple à ce jour ».

Et pourtant…

Le paradoxe Apple : plus ça fait parler, plus ça se vend

Cette avalanche de sarcasmes aurait pu faire dérailler le lancement.
Elle l’a au contraire propulsé.
Les critiques ont transformé l’iPhone Pocket en objet viral, et donc en objet désirable — la mécanique classique du “même si tu te moques, tu en parles, donc tu participes”.

Résultat :
Rupture de stock mondiale en quelques heures.

Aux États-Unis, en Europe, au Japon : partout, la page produit a viré au gris. Plus de modèle court, plus de modèle long, plus rien à ajouter au panier. Apple n’a pas communiqué sur les quantités produites, mais tout porte à croire que l’inventaire était volontairement limité, comme une collection capsule.

Pourquoi ça marche malgré tout ?

Parce que l’iPhone Pocket coche en silence toutes les cases d’un “hit éphémère” :

  • La rareté assumée : édition limitée, stocks serrés, aucune promesse de réassort.

  • Le prestige de la collaboration : Issey Miyake n’est pas une marque comme les autres ; c’est une esthétique, une philosophie textile.

  • La nostalgie Apple : le côté chaussette rappelle les accessoires iPod des années 2000.

  • Le buzz négatif qui devient positif : plus on rit de l’objet, plus il devient conversationnel, donc culturel, donc désirable.

La marque n’a même pas eu besoin de forcer le storytelling : ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui ont créé l’histoire, en commentant, raillant, partageant. Et Apple sait mieux que quiconque transformer l’ironie en or.